Un habitant d’Arkhangelsk, âgé de 78 ans, est accusé d’incitation à la haine religieuse avec une intention criminelle
Région d’ArkhangelskLe 7 mai 2019, une procédure pénale a été ouverte contre Kaleria Fedorovna Mamykina. La femme est accusée d’avoir « poursuivi les activités illégales de l’organisation religieuse locale interdite des Témoins de Jéhovah à Arkhangelsk ». Les enquêteurs ont assimilé la lecture de la Bible et le fait de parler de foi à des actes ayant une intention criminelle.
Pendant plus d’un an, la femme a fait l’objet d’une surveillance au cours de laquelle suffisamment d’informations ont été recueillies, selon les enquêteurs, indiquant la présence dans les actions de Kaleria Fedorovna de signes d’un crime en vertu de la partie 2 de l’article 282.2 du Code pénal de la Fédération de Russie. À savoir : la participation à des réunions de groupes de participants potentiels à des activités extrémistes sur leur lieu de résidence.
L’affaire fait l’objet d’une enquête menée par l’enquêteur chargé d’enquêter sur des affaires particulièrement importantes de la Direction d’enquête du Comité d’enquête de la Fédération de Russie pour la région d’Arkhangelsk et du district autonome des Nenets, R. Shagarov, qui a le grade de lieutenant-colonel.
Les dirigeants et les organisations russes et étrangers condamnent unanimement la persécution des Témoins de Jéhovah en Russie. Il s’agit notamment du Commissaire aux droits de l’homme de la Fédération de Russie, du Conseil des droits de l’homme auprès du Président de la Fédération de Russie, du Président de la Fédération de Russie, de personnalités publiques de premier plan de la Russie, du Service de l’Union européenne pour l’action extérieure, des observateurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Le gouvernement russe a déclaré à plusieurs reprises que les décisions des tribunaux russes sur la liquidation et l’interdiction des organisations de Témoins de Jéhovah « n’évaluent pas la doctrine des Témoins de Jéhovah, ne contiennent pas de restriction ou d’interdiction de pratiquer individuellement les enseignements susmentionnés ».