Le cas de Korobeynikov à Kirov

Historique de l’affaire

En octobre 2018, des perquisitions ont été menées à Kirov sur la base de la profession de religion des Témoins de Jéhovah. Sept personnes, dont Vladimir Korobeynikov, faisaient l’objet d’une enquête. Ils ont été accusés d’avoir « chanté ensemble des chants bibliques […] l’étude de la littérature religieuse, de ce qu’on appelle l’Écriture Sainte. Korobeinikov et quatre de ses coreligionnaires se sont retrouvés derrière les barreaux. Il a passé 73 jours dans un centre de détention temporaire et 284 autres jours en résidence surveillée. Plus tard, l’affaire a été renvoyée devant le juge Timur Yusupov pour examen par le tribunal du district de Pervomaisky de Kirov. En décembre 2020, l’affaire Korobeynikov a été séparée en une procédure distincte et suspendue en raison du fait qu’en raison de son âge, il est en auto-isolement en raison de la pandémie de covid. La femme et la fille de Korobeynikov ont désespérément besoin de son aide en raison de leur handicap.

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    3 octobre 2018

    La Direction des enquêtes du Comité d’enquête de la Fédération de Russie pour la région de Kirov a engagé une procédure pénale pour foi contre sept Témoins de Jéhovah, dont Vladimir Korobeynikov (né en 1952).

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    9 octobre 2018

    Des perquisitions sont menées au domicile des croyants, au cours desquelles tous les appareils électroniques sont saisis, y compris ceux appartenant à des membres de leur famille qui ne professent pas la religion des Témoins de Jéhovah. Vladimir Korobeynikov et quatre autres croyants ont été arrêtés.

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    12 octobre 2018

    Le tribunal décide de placer Korobeynikov et deux de ses coreligionnaires en détention. La veille, deux autres personnes avaient été envoyées au centre de détention provisoire, les autres sont toujours en fuite.

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    20 octobre 2018

    Le tribunal régional de Kirov libère Vladimir Korobeynikov en résidence surveillée en raison de la maladie de sa femme et de sa fille, qui n’ont personne à charge.

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    30 septembre 2019

    Le juge du district de Pervomaïski, Alexeï Jijine, libère Korobeynikov et deux autres croyants de leur assignation à résidence, estimant qu’ils ne pourront pas interférer dans la procédure pénale.

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    3 décembre 2020

    Vladimir Korobeynikov ne se présente pas à l’audience, observant l’auto-isolement en raison de son âge, au sujet duquel il envoie une notification au tribunal. Le juge examine deux requêtes du défendeur : mettre fin à la procédure dans l’affaire et reporter l’audience en raison de l’impossibilité d’y assister. Le procureur soutient les requêtes de Korobeynikov. Le juge propose également de séparer son affaire en procédures distinctes.

    Tous les accusés et leurs avocats soutiennent les requêtes de Korobeynikov, mais s’opposent à sa séparation dans des procédures distinctes pour les raisons suivantes :

    tout le monde a la même accusation ;

    violation possible des droits de Vladimir : la cause commune peut établir des facteurs négatifs pour son cas. Il ne pourra plus contester l’événement du crime s’il est prouvé dans un cas commun ;

    d’autres accusés seront privés du témoignage de Korobeynikov, qui peut servir de preuve pour leur défense ;

    charge procédurale du tribunal (copie de plus de quarante volumes de l’affaire) ;

    Quelqu’un dans l’affaire n’aura pas de preuves matérielles qui peuvent être utilisées pour la défense.

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    9 décembre 2020

    Le tribunal décide de séparer les charges retenues contre Vladimir Korobeynikov de l’affaire pénale, après quoi il suspend la procédure dans cette affaire distincte.